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Le monde du travail bouge et il est temps de le faire savoir

11 minutes
Interview
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Bonjour Nermine et Adeline, pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel et ce qui vous a inspiré à collaborer pour créer cette offre unique dans les relations médias pour les entreprises du futur du travail ?

Adeline : De mon côté, j'ai découvert les relations presse en 2013 lors de ma première expérience professionnelle salariée. Je faisais notamment aussi du graphisme, du social media management, et de l'évènementiel. J'ai continué toutes ces missions sur mon deuxième poste salariée, en plus d'une partie commerciale.
Quand j'ai créé mon entreprise (Haut comme 3 comm) début 2021, j'ai choisi de proposer toutes ces prestations. J'ai ensuite resserré sur les relations presse qui sont ma plus grosse valeur ajoutée pour mes clients.
Mais les relations presse sont une partie des leviers que peut actionner une entreprise et sont rarement le seul axe de visibilité choisi.
Il est donc important à mes yeux de m'entourer de tous les autres professionnels de la communication et du marketing pour compléter mutuellement nos offres et c'est comme cela qu'une amie entrepreneure en commun nous a mises en relation avec Nermine et que notre offre commune est née.

Nermine : Communicante depuis 10 ans, je suis rapidement tombée dans le monde du future of work. C’est une industrie en constante évolution qui me passionne ! Il y a deux ans et demi, j’ai quitté mon CDI en startup spécialisée en conseil en immobilier tertiaire pour me lancer à mon compte et déménager aux États-Unis. En tant que consultante en communication, j’accompagne les entreprises du future of work dans la création et l’exécution de leur stratégie de communication. D’une part, mon profil de CMO me permet d’accompagner mes clients sur toute la chaîne de valeur et d’autre part, mon expertise poussée en workplace me permet de communiquer de la bonne manière sur les bon canaux. La rencontre avec Adeline s’est faite naturellement, à travers notre réseau commun, afin de proposer une offre plus complète. Nous allions mon expertise en rédaction “future of work” et son expertise en relations presse afin de permettre aux entreprises workplace de rayonner en presse !

Comment voyez-vous le rôle des relations médias évoluer dans le contexte du future of work, en particulier dans le secteur immobilier de bureaux ?

Le future of work est une industrie qui évolue à toute vitesse. Depuis l’arrivée des coworkings et la fin du cubicule ancestral, les bureaux n’ont cessé de se réinventer. Avec la pandémie, le travail a connu une transformation forte qui a, une fois de plus, bouleversé la façon dont on consomme les espaces de travail. Ces changements profonds ont permis à de nombreuses entreprises de voir le jour afin d’offrir des solutions pour améliorer la QVT (Qualité de Vie au Travail) des salariés, faciliter la mise en place des nouveaux modes de travail et optimiser l’immobilier des entreprises. Naturellement, les entreprises ont de plus en plus besoin de se démarquer et faire raisonner leur valeur ajoutée auprès du plus grand nombre. En plus d’être un levier de visibilité, la presse joue également un rôle pivot dans l’évolution de l’ensemble des entreprises en renforçant leur crédibilité auprès de leurs clients et prospects. Une chose est sûre : il est essentiel de donner une voix aux acteurs innovants qui challengent la façon dont on travaille au quotidien.

Quelles sont les principales difficultés que rencontrent les startups dans leur communication média, et comment votre offre commune y répond-elle ?

Les starts-ups peuvent parfois avoir peu de temps à consacrer à leur visibilité, et n'ont pas forcément tous les codes de la presse (réaction d'un CP pertinent, et structuré, sans utiliser de vocabulaire grandiloquent, et tout en restant avec une prise de recul importante - et relationnel avec les media).

C'est sur tous ces points que nous pouvons faire levier pour accompagner nos clients de façon efficace vers leur présence dans les media.

Quels conseils donneriez-vous à d'autres freelances qui souhaitent créer des offres conjointes pour répondre aux besoins spécifiques de leurs clients ?

l y a plusieurs choses qui sont essentielles quand on veut créer une offre avec d’autres freelances : avant toute chose, bien comprendre son positionnement permet de mieux comprendre notre réelle valeur ajoutée dans une offre commune. Ensuite, il faut s’assurer que nos objectifs correspondent à ceux du ou des freelance(s) avec qui on souhaite s’associer (si on n’avance pas à la même vitesse, des frustrations montrent le bout de leur nez). Enfin, avoir une communication la plus transparente possible est l’élément qui permettra à cette offre de survivre sur le marché. C’est ce qui fait notre force dans notre collaboration toutes les 2, nous avons très rapidement été transparentes sur nos process, nos prix, nos enjeux, nos ressentis avec les prospects et nos attentes (entre nous et avec nos clients).

Pourriez-vous partager une stratégie clé ou un exemple concret où votre collaboration a apporté une valeur ajoutée significative à un client ?

L’association de nos expertises est une valeur ajoutée que l’ensemble de nos clients apprécie. Gagner du temps et augmenter la visibilité est le nerf de la guerre des startups du future of work. C’est ce qu’on propose : nos clients n’ont pas besoin de passer des heures à nous expliquer leur expertise et les secrets de leur marché pour que nous les propulsions en presse. Une situation où notre valeur ajoutée est encore plus forte est notre collaboration avec MAKE Office et MAKE Better. Je travaille sur leur visibilité sur les réseaux sociaux et je leur ai proposé d’ajouter la dimension presse à leur stratégie de communication en travaillant avec Adeline. Dans cette situation, nous avons une vision à 360 de leur communication ce qui nous permet d’avoir une vision stratégique encore plus pertinente pour atteindre leurs objectifs de visibilité tant sur les réseaux sociaux que sur la presse.

Vous pouvez nous citer quelques clients ?

Adopte un bureau, MAKE Better, MAKE Office, Intervaal, …

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Avec l'évolution rapide du marché du travail et de la technologie, comment anticipez-vous que les besoins et les stratégies en relations médias vont se transformer dans les prochaines années ?

Nermine : J’ai la chance de vivre dans un pays où tout se passe quelques années en avance par rapport à la France. J’ai voulu capitaliser sur ma localisation afin de faire de la veille constante. Dans ce cadre, j’ai lancé une newsletter / podcast (NextGen Workplace - Beyond 9-to-5) où je vais à la rencontre de décideurs internationaux (principalement américains) afin de parler du future of work. J’ai notamment eu l’occasion de visiter les bureaux californiens d’EPSON et d’interviewer une personne de l’équipe RH sur les transformations qu’ils ont subies suite à la pandémie. Leur stratégie est opposée à celle des géants américains dont on entend beaucoup parler ! Ces rencontres me permettent d’être au fait des dernières tendances workplace pour offrir à nos clients une communication différenciante !

Avez-vous un message particulier ou un conseil à partager avec nos lecteurs, en particulier ceux qui naviguent dans le monde changeant du travail et de la communication d'entreprise ?

Adeline : Je pense que les entreprises du “future of work” doivent rester en veille permanente des tendances qui vont arriver (via la newsletter de Nermine par exemple), mais aussi vis-à-vis des attentes des nouvelles générations notamment.

Le travail est un monde qui bouge à vitesse grand V après avoir été pendant des décennies sans grandes modifications significatives. Il est donc temps pour les entreprises qui innovent en ce sens de prendre leur place dans les media.

La marque employeur est devenue capitale pour recruter de nouveaux talents et il me semble important que les entreprises du future of work fassent connaître leur position et leur vision.

Nermine : Ça peut paraître bateau mais je pense que le meilleur conseil pour les entreprises du workplace est de ne pas perdre de temps quand il s’agit de travailler leur visibilité. Souvent, les entreprises se rendent compte tard de leurs besoins. Il est essentiel de ne pas attendre qu’un concurrent fasse plus de bruit pour investir dans la communication !